La taxe de vente japonaise sur les applications étrangères sera payée par Apple et Google

Marion Legrand

Apple et Google seront responsables du paiement de la taxe de vente japonaise sur les applications et le contenu intégré vendus par des développeurs basés à l’extérieur du pays, a annoncé le gouvernement.

Les entreprises pourraient emprunter deux voies différentes pour se conformer à la nouvelle politique…

Taxes de vente japonaises sur les applications

Le changement vise à corriger une bizarrerie dans la manière dont les taxes de vente sont prélevées au Japon.

Dans la plupart des pays, le détaillant est responsable de l’ajout des taxes de vente avant que le consommateur ne paie la facture totale. Ils répercutent ensuite l’élément taxe de vente sur le gouvernement.

Dans le cas de l’App Store, Apple collecte l’élément taxe de vente et le déduit du montant brut dû aux développeurs avant que la société de Cupertino ne prélève sa propre part. La même chose s’applique au Google Play Store.

Mais les choses fonctionnent différemment au Japon. Dans le cas des applications, c’est le développeur, et non Apple ou Google, qui doit prélever la taxe. Cela devient compliqué pour les développeurs étrangers, comme ceux basés aux États-Unis. S’ils n’ont aucune présence commerciale au Japon, ils n’ont aucun moyen de collecter et de rembourser la taxe de vente.

Apple et Google seront responsables

Nikkei Asie rapports sur la nouvelle politique.

Le Japon rendra les opérateurs de magasins d’applications comme Apple et Google responsables du paiement des taxes à la consommation sur le contenu vendu par les développeurs étrangers, afin de récupérer plus efficacement les taxes perçues par les petites entreprises sans présence physique au Japon.

Ce changement, détaillé dans un rapport du ministère des Finances publié mardi, vise à créer des conditions de concurrence plus équitables pour les créateurs de contenu basés au Japon, qui pourront plus facilement être imposés directement.

Deux voies possibles pour la conformité

Il existe deux manières possibles pour Apple et Google de se conformer à cette exigence.

Premièrement, ils peuvent ajouter la taxe de vente aux prix des applications, augmentant ainsi le prix payé par les consommateurs. Ils versent ensuite cette somme au gouvernement, et le montant net perçu par les promoteurs reste inchangé.

Deuxièmement, ils pourraient laisser les prix des applications inchangés, en déclarant que le montant inclut la taxe de vente, et déduire le pourcentage de taxe avant de prélever leur propre réduction, ce qui laisserait aux développeurs un revenu net inférieur.

Nous ne savons pas encore quelle route empruntera l’une ou l’autre des sociétés.

Photo: Jun Rong toilettes/Unsplash

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