Dans « Le Suppléant », le prince Harry nous offre un aperçu intime de sa vie, allant de son enfance heureuse à sa vie de famille actuelle, en passant par son adolescence marquée par la perte de sa mère. Lady Diana est un personnage central de cette histoire, et Harry révèle qu’elle craignait d’être remplacée par la nounou de ses fils.
Une peur profonde
Dans « Le Suppléant », l’autobiographie à succès du prince Harry publiée le 10 janvier chez Fayard, le petit-fils d’Elizabeth II nous fait découvrir les coulisses de sa vie, qu’il n’a jamais autant partagées avec le public. Il y décrit les moments les plus sombres de son adolescence, ses expériences et son deuil après la mort de sa mère, mais il parle aussi des moments plus heureux qui ont marqué son existence. Le début du printemps 1999 en fait partie. À cette époque, Harry a 14 ans et il revient de Eton pour le week-end lorsque son père lui annonce ses plans pour les vacances de Pâques : un safari au Botswana avec son frère aîné et Tiggy, leur nounou préférée. Harry raconte qu’il était très impatient de partir en voyage. Mais pour sa mère, Tiggy n’était pas seulement une nounou, mais une rivale qui menaçait de prendre sa place.
« C’était terrible pour Maman »
Avant de perdre la vie dans un accident de voiture sous le pont de l’Alma, Diana vivait en retrait de la famille royale. Officiellement séparée de Charles en 1992, elle et ses fils habitaient ensemble de manière intermittente depuis cinq ans. « Cette femme que Maman craignait de voir la remplacer occupait en fait sa place – c’était terrible pour elle », regrette Harry dans son livre. « Chaque fois que Tiggy me serrait dans ses bras ou me caressait la tête, je devrais normalement éprouver de la culpabilité, me sentir comme un traître, mais je ne me souviens pas avoir jamais ressenti cela », poursuit l’époux de Meghan Markle dans son introspection.
