Apple sous-paye les employées féminines à travers deux politiques – procès

Marion Legrand

Un recours collectif déposé au nom de 12 000 employés actuels et anciens affirme qu’Apple a sous-payé les employées féminines sur une période de quatre ans.

Le procès indiquait que même si la société de Cupertino ne l’avait pas fait délibérément, elle avait mis en place deux politiques qui ont conduit à ce résultat…

Engadget rapporte qu’Apple a utilisé deux manières différentes pour aider à déterminer les offres salariales faites aux candidats.

Jusqu’à l’été 2017, Apple demandait aux candidats le salaire qu’ils percevaient dans leur poste actuel et basait son offre sur une certaine amélioration de ce chiffre. Le problème est que si une employée était sous-payée dans son poste précédent, Apple perpétuerait la différence dans son nouveau salaire.

Apple a reconnu ce problème et a cessé de poser la question. Les recruteurs ont plutôt posé des questions sur les attentes salariales des candidats et ont basé leur offre sur ces éléments. Cependant, le procès californien allègue que cela perpétue également les écarts de salaire, car des études montrent que les candidats ont tendance à baser ce chiffre sur une augmentation par rapport à leur salaire actuel.

Le procès allègue que ces deux pratiques ont conduit à une baisse des taux de rémunération des femmes sur le lieu de travail. Il affirme également que cette dernière politique consistant à demander aux employés potentiels leurs attentes salariales est « fortement corrélée au salaire antérieur ; des études montrent que les personnes interrogées sur leurs attentes salariales fournissent généralement un chiffre légèrement supérieur au salaire de leur emploi actuel ou de leur dernier emploi.

La politique salariale des candidats à un emploi a créé une tendance à des salaires inférieurs pour les employées féminines, affirme le procès : « La politique ou la pratique d’Apple consistant à collecter des informations sur les attentes salariales et à utiliser ces informations pour fixer le salaire de départ a eu pour effet de perpétuer les disparités salariales passées et de payer les femmes sont moins nombreuses que les hommes à effectuer un travail sensiblement similaire.

La poursuite affirme également que les hommes et les femmes ont été notés différemment pour les mêmes comportements lors des évaluations de performances.

Le procès allègue qu’Apple a, entre autres, violé la loi californienne sur l’égalité de rémunération et demande une compensation pour les prétendus sous-paiements, ainsi que des pénalités et des intérêts.

Le problème s’était déjà posé en 2021, lorsqu’une enquête interne menée par les salariés révélait un écart salarial de 6 % entre les hommes et les femmes occupant les mêmes postes. Apple a répondu en interdisant toute autre enquête interne auprès des employés.

photo par C’est ça l’ingénierie sur Unsplash

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